Chômage en hausse
La barre psychologique est atteinte : 10 % de la population active est au chômage, ce qui représente 2.461.600 personnes qui restent sans activité. Après les 12,5 % de 1997, la hantise d'une période sombre sur le marché du travail fait froid dans le dos et ne va rien arrangé au climat social tendu.
17.400 personnes en plus sont à la recherche d'un emploi. Alors que la croissance du PIB est au beau fixe avec 2,5 %, les entreprises ont préféré gagner en productivité, faire profiter de la croissance leurs actionnaires plutôt que de créer des postes (ils étaient à peine 40.000 dans le privé en 2004. Ajoutons à cela les 20.000 postes d'emplois jeunes supprimés dans le service public.
Les réactions sont bien frileuses à droite, Raffarin aimerait tenir ses promesses mais le M. Borloo qui fait entrer son plan de Cohésion Social en action teinte déjà les propos du Premier ministre en annonçant que les effets significatifs de ces mesures ne devraient pas se ressentir avant le deuxième semestre 2005.
Bref en gros, on attend 2006 pour relancer l'embauche... Tiens comme c'est bizarre, cette date correspond exactement à la hausse des départs en retraite (année 1945-1946). La démographie devrait avoir un impact positif sur le marché du travail. Les emplois se créeront et le gouvernement fera le fier alors qu'il continuera à rester passif face à la montée des inégalités.
A titre d'exemple : mon père, 45 ans, plus de 20 années d'ancienneté dans la même entreprise qui fait de larges bénéfices a annoncé qu'il y aurait une vague de licenciements, alors que le nombre d'intérimaires augmente jour après jour. Il pourrait être directement concerné par ces mesures dites "économiques". Les rumeurs circulent sur les services touchés, un véritable harcèlement psychologique qui doit en rassurer certains et en réveiller dautres.
17.400 personnes en plus sont à la recherche d'un emploi. Alors que la croissance du PIB est au beau fixe avec 2,5 %, les entreprises ont préféré gagner en productivité, faire profiter de la croissance leurs actionnaires plutôt que de créer des postes (ils étaient à peine 40.000 dans le privé en 2004. Ajoutons à cela les 20.000 postes d'emplois jeunes supprimés dans le service public.
Les réactions sont bien frileuses à droite, Raffarin aimerait tenir ses promesses mais le M. Borloo qui fait entrer son plan de Cohésion Social en action teinte déjà les propos du Premier ministre en annonçant que les effets significatifs de ces mesures ne devraient pas se ressentir avant le deuxième semestre 2005.
Bref en gros, on attend 2006 pour relancer l'embauche... Tiens comme c'est bizarre, cette date correspond exactement à la hausse des départs en retraite (année 1945-1946). La démographie devrait avoir un impact positif sur le marché du travail. Les emplois se créeront et le gouvernement fera le fier alors qu'il continuera à rester passif face à la montée des inégalités.
A titre d'exemple : mon père, 45 ans, plus de 20 années d'ancienneté dans la même entreprise qui fait de larges bénéfices a annoncé qu'il y aurait une vague de licenciements, alors que le nombre d'intérimaires augmente jour après jour. Il pourrait être directement concerné par ces mesures dites "économiques". Les rumeurs circulent sur les services touchés, un véritable harcèlement psychologique qui doit en rassurer certains et en réveiller dautres.